La capitale concentre à elle seule plus de 52 % des montants recouvrés, soit 3,18 milliards FCFA, contre 115 millions FCFA pour Douala et aucun recouvrement effectif pour Garoua.
Ce déséquilibre territorial illustre la concentration des condamnations pécuniaires autour des juridictions centrales, mais aussi l’efficacité du dispositif de suivi de Yaoundé, où les équipes ont adopté une approche de recouvrement hybride : numéraire et mutation immobilière.
Les mutations d’actifs constituent d’ailleurs 94 % du total des montants encaissés, confirmant la stratégie de conversion d’actifs immobiliers en valeur patrimoniale pour l’État.
Cette orientation, soutenue par des procédures d’adjudication, traduit la volonté de transformer les condamnations dormantes en ressources tangibles pour le Trésor public.